Sans cesse répété, le nom « Priya » berce tranquillement notre lecture. Il se fait plus rare au fil des pages et, de berceuse, le texte devient violence : violence de la nature envers les hommes, violence entre les êtres humains ; violence et lourdeur du non-dit et des secrets ; violence du viol et de l’inceste, violence de la guerre…
Nous sommes en Thaïlande et la page de gauche, en thaï, nous le rappelle de façon très agréable — quelle belle graphie ! — mais, finalement, que l’on soit en Thaïlande ou au fin fond de la France, les sentiments ne sont-ils pas les mêmes, les relations entre les hommes identiques, les horreurs tout aussi épouvantables ? Dans ce court et bel ouvrage, tout est terriblement humain !
Luce D. & Marielle T.
Juin 2017
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